Le territoire de la municipalité de Mont-carmel s’étend sur 435 kilomètres carrés. Les forêts publiques et privées occupent la grande majorité du territoire. Depuis plus de 150 ans, la forêt joue un rôle important dans le développement économique de notre communauté en particulier grâce à l’exploitation de la ressource forestière.En raison des difficultés que connaît actuellement l’industrie, le développement économique de la municipalité s’est orienté, ces dernières années, vers la mise en valeur et le développement des attraits récréo-touristiques que nous offre la forêt.
Nous retrouvons donc, à l’intersection de la route 287 et du Parc linéaire Monk, une halte récréo-touristique, dont l’architecture rappelle l’ancienne gare de la Bretagne. Ce poste d’accueil est isolé et chauffé, ce qui permet une utilisation toute l’année Sur le site, deux abris d’informations sont aménagés et on retrouve à proximité des toilettes sèches ainsi qu’un téléphone public.
Bienvenue à tous voyageurs, qu’ils soient quadistes, randonneurs, villégiateurs, chasseurs et pêcheurs ou travailleurs forestiers car cette halte leur permettra de se détendre, de se ravitailler et de découvrir les multiples attraits de la municipalité de Mont-Carmel.
Parc linéaire Monk
À l’aube de son histoire, le tronçon Monk avait pour but de combler les carences de la région en infrastructures routières entre Charny et Edmundston. Sa construction débutera en 1907 pour se terminer en 1914, l’année même ou Frédérick Monk, un ancien ministre canadien des transports décéda. C’est la compagnie du Transcontinental Canadien qui effectua les travaux. Quelques mois plus tard en 1915, on inaugurait le nouveau chemin de fer sous l’appellation « Monk » …Cependant, en 1985, le CN abandonne la gestion et l’exploitation du tronçon entre St-Anselme et Pelletier-Station. En 1995, par le vœu de cinq MRC ayant manifesté un désir de développer un parc linéaire sur le tronçon, le ministère des Transports acquiert l’ancienne emprise ferroviaire.
La Société du parc linéaire Monk a été créée le 11 juin 1998 en vertu de la loi sur les compagnies, partie III comme organisme sans but lucratif. Elle est la mandataire des cinq (5) MRC pour analyser et favoriser le développement et la mise en valeur de l’emprise ferroviaire désaffectée Monk, qui est devenue un parc linéaire. Ce parc linéaire est d’une longueur de 226 km, comprise entre Pohénégamook (limite est) et Saint-Anselme (limite ouest).
Ce territoire, situé sur les contreforts des Appalaches est à mi-chemin entre la frontière du Maine et les rives du Saint-Laurent. Cette ancienne emprise ferroviaire traverse 2 régions administratives (Bas-Saint-Laurent et Chaudière-Appalaches), 5 MRC (Témiscouata, Kamouraska, L’Islet, Montmagny et Bellechasse) et vingt (20) municipalités riveraines.
Situé près des limites des États-Unis, du Nouveau-Brunswick, de la Beauce, des villes de Québec et de Lévis, le projet du parc linéaire Monk amènera un rayonnement vers l’extérieur des régions administratives touchées.
Le parc linéaire Monk est en voie de devenir le plus long parc linéaire au Québec et le deuxième au Canada. Ce corridor fait l’objet de travaux d’aménagement visant à en faire un parc linéaire pour différentes activités récréotouristiques telles que la motoneige, le QUAD et le vélo.
La beauté des paysages et la richesse de l’histoire sont au nombre des attraits qui attirent les usagers du tronçon. La motoneige circule l’hiver (Trans-Québec 35) et pour les trois autres saisons, le parc a été aménagé et construit pour une autre utilisation : le QUAD.
L’emprise permet également d’accéder au cœur des forêts publiques de la région, la faune y est abondante et variée et les chasseurs peuvent, depuis toujours, pratiquer leur activité préférée.